Fashion revolution week & aveux (still alive)

Incroyable mais vrai, il s’agit d’un nouvel article sur le blog ! Je me suis rendue compte que je n’avais rien écrit par ici depuis… NOËL. Oops ! Il faut dire qu’il s’en est passée des choses. En effet, j’ai déménagé et je me suis installée dans une petite maison. C’est chouette, mais je prends le train pour aller au travail et rentrer chez moi (quand il y a des trains, youhou). Résultat, j’ai moins de temps matin et soir pour mes réseaux sociaux et j’avouerais que les dimanches… Je dors, quand je ne dois pas m’occuper du mon p’tit Dodo ou de la fille de mon amoureux. D’ailleurs, en parlant de cette petite poupée, j’ai une confession à te faire un peu plus tard dans cette article (BIG TEASING). En attendant, faisons ensemble une petite mise à jour de la situation, repartageons un peu de mode responsable en parlant de la Fashion revolution week qui s’est passée en avril, et en voiture Simone !

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Fashion revolution week

Ce mois était important pour la mode responsable avec un évènement récurrent depuis plusieurs années : la Fashion revolution week. Mais qu’est-ce c’est ?

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Présentation

Du 22 avril au 29 avril 2023 se déroulait une campagne annuelle pour nous sensibiliser aux conséquences de l’industrie de la mode. Encore une fois, la fondation à l’origine de la Fashion revolution week tenait à mettre en avant l’importance de favoriser une mode qui ne conduis ni à l’exploitation d‘êtres humains, ni à la destruction (de moins en moins) lente mais certaine de notre planète. En effet, l’industrie de la mode est toujours l’une des plus polluantes. Ceci en terme de rejet de gaz à effet de serre ou de produits toxiques dans la nature et même de surconsommation d’eau générée. De plus, il faut ajouter à ces problèmes écologiques les problèmes humains. En fait, la Fast fashion peut continuer à subsister grâce à l’exploitation de populations dans les pays moins riches. Aux conditions de travail précaires (ex : exposition à des produits toxiques) et au nombre d’horaires effectuées, s’ajoutent les salaires insignifiants face au volume de travail fourni. D’ailleurs, c’est grâce à ces salaires plus que bas que les marques telles que H&M, Zara, SheIn, Pull & Bear, Boohoo et bien d’autres peuvent dégager un profit gargantuesque. Elles vendent des pièces de piètre qualité en terme de matières premières à des prix plus élevés que le coût de production.

Les enjeux

Cette année, la Fashion revolution week fut particulière. En effet, elle marquait les 10 ans de l’effondrement du Rana plaza, au Bangladesh. Il s’agissait d’un bâtiment où des marques – principalement de Fast fashion ou de mode non éthique – avaient leurs ateliers de confection. Cette tragédie a conduit à la mort de plus de 1100 ouvriers sous-payés qui travaillaient dans des conditions catastrophiques. Par conséquent, cette Fashion revolution week tenait à mettre en avant ces travailleurs de l’ombre qui effectuent un travail peu considéré dans des conditions que nous-mêmes nous n’accepterions pas. Le but ? Que plus de personnes prennent conscience que le salaires de ces ouvriers doit être plus équitable. Se rendre compte que derrière le tee-shirt à 12,99€ se cachent des petites mains aux salaires des dizaines de fois plus inférieur à celui pour lequel nous irions travailler. En fait, l’idée est de mettre des visages derrière les vêtements que nous choisissons quand nous nous dirigeons vers la Fast fashion. Il s’agit de faire comprendre que ces femmes, ces hommes et parfois ces enfants méritent mieux. Une pétition est disponible en ligne avec le manifesto à cette adresse : ICI.

Confession et constat

Et puis, j’ai un aveu à te faire. Tu le sais, par ici nous prônons la consommation de mode responsable et nous constatons que la Fast fashion et ses marques, c’est pas joli joli. En effet, comme dit précédemment, les vêtements sont très accessibles, mais à quel prix ? Celui d’une qualité moindre, d’une longévité quasi nulle et de traitements des ouvriers presque systématiquement désastreux. Et pourtant… J’ai fauté.

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Soin des vêtements et investissement pour un enfant

Il y a peu, j’ai constaté qu’un peu de nouveauté et quelques basiques manquant dans le dressing de la fille de mon amoureux. A son âge, on grandit plus vite qu’on ne cligne des yeux. Aussi on se tâche, on tombe et on ne fait pas de ses vêtements une priorité. En effet, un adulte va clairement avoir la notion du côté précieux d’un vêtement, du fait qu’il faut en prendre soin pour qu’il dure longtemps au regard du budget investit dedans. Un enfant va acquérir ces notions, mais à 5 ans, c’est encore un apprentissage.

Les alternatives mode enfants

Dès lors, en plus de connaître très peu de marques responsables dans la mode enfant – histoire ancienne grâce à l’e-shop We dress fair qui s’est lancée dans la mode responsable enfants – je me voyais mal mettre une grosse somme d’argent dans des vêtements. Surtout pour une petite personne qui va encore changer d’ici cet été. J’ai bien évidemment cherché des alternatives avec la seconde main. Toutefois, le problème des tailles des vêtements pour enfants est encore plus insidieux que pour la mode adulte. En plus du risque de ne pas pouvoir renvoyer les vêtements s’ils n’allaient pas, s’est présenté à moi le soucis des frais de port. En effet, il me fallait des pièces différentes, et un seul vendeur de seconde main ne proposait pas tout au même endroit. Résultat, multiplication des frais de port, donc des envois… Donc, plusieurs colis : ce n’est pas non plus éco-responsable niveau empreinte carbone.

Et la sentence… est irrévocable

Du coup ? Et bien, j’ai fini chez monsieur H&M. L’un des ennemis numéro 1 de toutes personnes qui s’intéressent à la mode responsable et fait le constat du manque de prise de responsabilité de ce type de géant de la fast fashion. Je ne sais pas si je me suis trouvée des excuses ou si je me suis juste heurtée à une limite de l’éco-responsabilité : l’enfant. En fait, dès son plus jeune âge, l’enfant peut remettre en cause nos convictions quant à l’écologie et l’éthique… Les couches, le lait infantile, les jouets ou encore les vêtements. Un petit pollueur qui ne peut pas forcément être plié à nos convictions.

L’enfant peut-il être éco-responsable ?

Par exemple, je suis végétarienne. Si un jour j’ai un enfant, j’avoue qu’il ne me viendrait pas en tête de retirer de ses premiers repas la viande. Et pourtant, j’ai la conviction qu’en réduisant notre consommation de viande il y aurait plusieurs heureux : les animaux, nous et la planète. De même, aurais-je envie de me lancer dans la folle aventure des couches lavables ? Enfin, je ne suis pas sûre que de ses 0 à 10 ans je sois assez riche pour me tourner vers des marques responsables de vêtements. En effet, c’est une mode qui demande un certain budget, ne nous voilons pas la face. Et si ici je montre que c’est une mode qui peut être fun sans jamais cacher qu’elle a un coût, je suis plus à même d’investir un tel budget pour un.e adulte. Pourquoi ? Le soin du vêtement est acquis. Par contre, j’aurais d’autres priorités budgétaires quant à un enfant qui va se tâcher au moindre mouvement, aller à l’école, tomber, creuser dans la terre, toucher tout et n’importe quoi, se moucher dans sa manche… J’aurai nettement moins mal au coeur de devoir rattraper une pièce à 20€ que le mini moi ne portera inéluctablement pas pendant des années (et oui ça grandit ces bestioles) que d’essayer de le faire avec un trésor de savoir-faire éthique payé plus cher.

Rigueur mais pas frustration

Finalement, si un constat est à faire après le paragraphe précédent sur la Fashion revolution week, c’est que le changement est important, mais sans qu’il ne conduise à une frustration. Nous sommes tous des êtres humains p’tit pote. Prendre conscience de ses actions et de leurs conséquences c’est la première étape. Puis, mettre en place des actions plus ou moins importantes, c’est la seconde. Les actions seront forcément proportionnelles à nos capacités. Nous n’avons pas tous un salaire qui permet d’acheter des la mode responsable neuve, plus chère que la Fast fashion au moment de l’achat – mais moins cher sur le long terme. Surtout en ce moment. Toutefois, nous avons tous la capacité de d’abord chercher une solution responsable. Notamment en s’intéressant à la seconde main, qui sera à un prix compétitif à celui des vêtements de Fast fashion, pour des pièces souvent des meilleure qualité. Par ailleurs, l’achat lié uniquement à un besoin et non à une pulsion est aussi une solution pour diminuer sa consommation de mode non éthique. Néanmoins, quand un craquage a lieu, la culpabilisation n’est pas une solution. Je pense qu’avoir conscience qu’un achat est une entorse à une volonté de mieux consommer est déjà un progrès. Surtout par rapport au binge shopping de Fast fashion qui peut exister chez certains individus (kikoo les hauls SheIn *emoji vomi*).

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